ENSEIGNEMENT SPIRITUEL



 
VEGA
Nous sommes effectivement nombreux et attentifs, et heureux de vous entendre deviser…nous sommes douze, aux douze coups de minuit…
Nous sommes à la veille d’un jour nouveau, celui en lequel je parle…
Douze apôtres… vous êtes le Christ…
 
Vous êtes le plus important puisque c’est vous qui avez l’appétit...
Vous êtes le travail puisque vous vous êtes mis en chemin…
Vous êtes notre pain, pour nous qui avons faim !
Notre appétit : ne sont que les questions que vous avez à poser… que les interrogations auxquelles vous n’avez su répondre.
 
Votre dialogue était riche d’enseignements et nous aurions pu nous dispenser de cette visite. Vous avez donné les réponses auxquelles nous n’avions point l’esprit. Vous avez l’esprit de la réponse, vous avez mis une base à l’Enseignement sur lequel votre travail seul compte, individuellement, et faisant partie d’une chaîne.
 
Vous n’êtes point, plus et moins que l’autre : vous êtes au même niveau…
Vous avez remarqué que le défaut de l’autre est votre propre miroir… cela pour vous est « avantage ».
Vous avez remarqué que le Père ne répondait point à toutes vos attentes… cela pour vous est « avantageux »…
Vous aviez remarqué que votre vie ne re-correspondait point à tous vos désirs et cela, pour vous, est avantageux.
Votre frère, votre épouse, votre enfant, pressés sur votre sein, ne répondent point à vos attentes, ne correspondent point à votre ego et cela, je vous le dis, est avantageux pour vous, votre esprit, votre cœur, l’Amour que vous devez déployer !
 
Mettez une énergie extraordinaire à déployer autour de vous ! « Déployer »… imaginez un éventail fermé dont la pointe est sur votre plexus… vos mains de chaque côté de l’extrémité… quel va être le geste simple, pour l’ouvrir ?
Je vous en prie : faites le ! (Nous exécutons ce geste).
La pointe de l’éventail sur votre plexus, l’éventail pointé au devant de l’autre… une main de chaque côté de l’éventail…
Serrez donc vos entreprises, vos croyances et vos convictions…
Ouvrez donc l’éventail qu’est l’amour en ouvrant vos mains en ce Don que nous vous expliquons de multiples fois depuis de multiples années…
 
Ces mains ouvertes, je vous le dis, il ne manque plus qu’une petite chose, simple et utile, que nous vous avons conseillée aussi depuis de multiples années :
Priez, afin que cette élévation de la prière en même temps que le geste atteigne enfin l’Unité qu’est notre Père ! Non pas le vôtre ni le mien, je dis le NOTRE…
 
Regardez chez celui qui est en face, votre frère, ce qui vous dérange, cela sera votre avantage.
Pensez ce que vous pourriez être à sa place, cela sera votre avantage !
Puisque ce mot, souvent en ce message, a été répété, je vous le dis, prenez le temps d’y penser, pensez au temps que cela prend… et prenez le « Temps » enfin !
Ce mot vous plaît bien, dans toutes les conceptions qu’il puisse prendre.
Eh bien ! Je vous le dis : IL est votre temps…
Ce n’est pas moi, qui vais revenir… un petit break pour votre pensée est utile afin de prendre le temps…
 
Vous dites : « nous nous jugeons les uns les autres, mais nous nous aimons »… et pourtant, vous aimez beaucoup ceux que vous jugez.
Vous aimez encore plus et vous jugez encore plus, ceux, en qui vous avez une propension à donner de l’Amour.
 
Jugez-vous, non point les uns les autres, mais jugez-vous vous-même !
La seule loi qui vous est requise et qui vous est demandée pour les uns et les autres, c’est de vous aimer, car le Christ a dit « Aimez vous les uns les autres ! » et non point « jugez-vous les uns les autres ! ».
Jugez-vous vous-même était le corollaire[1] qu’il fallait entendre…
Il est beaucoup plus simple d’aimer que de juger et de haïr… quoique votre conversation n’était point arrivée à cet extrême et je vous en rends compte… et je vous en rend grâce !
La grâce du temps que vous avez prise à bien penser à ce que vous avez vécu, à ce que vous vivrez encore… et vous avez oublié, encore, et encore, et toujours, l’instant présent, mes amis !
Ne vous projetez point, c’est le conseil que je vous donne : pas demain ou hier mais vivez maintenant !
Vous l’avez fait de vos questions, de vos rancunes, de vos amours, de vos dérangements et combien j’aime vous voir dérangés !
Combien j’aime vous voir remis en questions…
Combien j’aime vous voir reprendre en vous-même les images projetées à l’extérieur…
 
Combien j’aime qu’enfin, dérangés, vous puissiez vous ranger…
Lorsque je vous avais dit, il faut toujours prendre l’inverse d’une pensée pour en comprendre le fondement, vous n’avez jamais trouvé l’effort de trouver l’application de doctrine. Une doctrine, je vous la donne aujourd’hui (à par celle d’aimer votre prochain comme vous-même ; à part de vous haïr : vous seriez capables d’haïr votre prochain) je vous donne comme doctrine, avant le « intuiri », d’être le reflet.
 
Vous dites « il y a encore beaucoup de pensées et de prolongations à toutes ces images et ces enseignements » !
Il n’y a qu’un seul Enseignement en toutes ces phrases et qu’un seul BUT dans votre enseignement.
Il n’y a qu’une seule vie dans le but partagé, il n’y a que l’Amour dans la Vie, que vous partagez !
Critiquez-vous vous-même à travers l’autre… profitez vous-même du bénéfice de vos critiques et de vos lucidités. Soyez lucides dans vos critiques. Soyez lucides dans votre amour ! Aimez la lucidité !
Autrement dit, je vais paraphraser « aimez-vous les uns les autres » tout benoîtement [2]!
Je vous laisse ! Les questions, je pense, viendront plus tard.
Les questions vous n’en avez point, point pour l’instant… (Une courte interruption)
 
L’AMI
Vous êtes acteurs alors qu’il faudrait que vous soyez observateurs…
Qu’après avoir beaucoup observé, vous puissiez être auteur…
 
Vous êtes observateurs des défauts de votre prochain…
Il serait souhaitable que votre prochain soit votre miroir… ça a souvent été dit !
 
Votre conversation était fort intéressante, puisqu’elle vous poussait à une conscience et que cette conscience vous dérange au plus haut point… c’est en cela qu’on s’aperçoit que l’enseignement fait, commence à prendre un virage intéressant…
il vous amènerait à une conscience supérieure pour peu que vous suiviez ce dérangement.
 
Ne vous arrangez point avec vous-même ou avec votre conscience !
Ne vous laissez point flatter par les compliments extérieurs ! Dérangez-vous ! J’aimerais que par vis-à-vis (vie à vie ?) vous vous regardiez… regardiez ce soir penser, bouger, réagir… non point en quelques minutes, mais quelques mois…
Vous vous dites « si longtemps ! »… je n’ai pas parlé de temps… j’ai dit : « quelques « moi »»… il faut que vous vous perceviez dans votre vis-à-vis !
Quelques « MOI » sans « S »…
Arrêtez « d’être pluriel » pour tenter « être unique »…
Arrêtez d’être divers pour approcher d’UN
Arrêtez de vous multiplier pour enfin être le centre
Arrêtez de vous disperser pour enfin vous retrouver, dans votre vis-à-vis (vie à vie) en cette Unité qui vous a été demandée et confiée, depuis quelques siècles…
Non, non, cela n’est point complexe…
Prenez le temps de réfléchir, cela est simple, cela est UN, cela est unique…
Cela est Amour !
 
Par quel bout allez-vous prendre cet Enseignement ?
Par le côté complexe, par le côté ardu, par le côté multiple ?
Par le centre du cube où il n’y a rien de plus simple que l’Amour ?
Combien de temps allez-vous diverger dans vos multiples journées ?
Combien de temps allez-vous vous disperser sur les arêtes de ce cube dont vous faites le tour depuis x années ?
Combien de temps allez-vous consacrer à comprendre que l’Amour seul est la plus simple, la plus admirable, la plus courte des voies ?
Vos voix multiples ensemble doivent former un seul cœur (chœur) !
 
En vis-à-vis, regardez-vous et  chantez  le « la » car , seule est la voie !
Vous aimez les images et je vous en donne, je vous en donne et je vous en donne…
Et pourtant, une seule compte… elle est contenue dans tous les « contes » que je vous ai donnés… faites le « compte » !
Vous êtes complexes ! Vous êtes complexes !
Vous n’arriverez pas tant que vous êtes complexes !
 
(Seconde interruption)
 
 
 
L’ANCIEN
 
Vous êtes bien distraits alors que vous devriez être attentifs !
 
Vous êtes bien distraits alors que vous devriez être centrés !
 
Vous êtes bien distraits alors que vous devriez être préhensifs !
 
Vous êtes bien distraits alors que vous devriez être LE patient !
 
Vous êtes bien distraits alors qu’il vous faudrait être centrés !
 
Vous êtes bien distraits alors qu’il faudrait que vous éliminiez le «SI ».
 
Vous êtes bien distraits alors qu’il faudrait être le Temple !
 
Recentrez-vous !
 
Il faut que vous soyez « attente » et « réceptacle » comme le calice !
 
Il faut que vous soyez LUI pour être vous, pour être JE !


[1] Proposition qui découle nécessairement d’une autre ; conséquence immédiate.
[2] Lié à St Benoit qui reçu le codex : le recueil officiel des préparations médicamenteuses autorisées.
 
 



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