L’Ancien :
… j’ai une question à vous poser… avez-vous pris le temps ?
… silence …
(Georges) le temps ?
Oui !
(Georges) Avons-nous pris le temps…
Oui !
(Claudine) Parfois…
Il faudrait que ce soit tout le temps.
(Georges) Tout le temps.
(Claudine) C’est sûr…
Il ne faut pas que vous comptiez le temps afin qu’il ne vous soit pas compté…
Mais tout ça n’est qu’un compte (conte) !
Je crois effectivement que maintenant, il faut moins courir et vous disperser.
Il faut que vous preniez le temps, ce n’est pas un bilan…
C’est simplement une action !
Vous savez… quand on acquiert un certain âge, on peut beaucoup moins courir et, donc, on perçoit mieux ceux qui courent autour de vous et l’inutilité de cette course.
Si ces gens-là savaient prendre le temps, ils pourraient voir et entendre !
S’ils n’étaient pas si pressés de courir, là où, de toutes façons, vous allez aussi… s’ils prenaient enfin le temps, comme le « vieillard » que je suis, ils pourraient bénéficier de ce rayonnement que vous m’avez offert…
Et je dois avouer que c’était fort agréable…
Il faut vous rappeler que de temps en temps, vous prenez le temps… tout le temps ! Ou plutôt, il faudrait tout le temps vous en rappeler et enfin le faire ! Un premier pas ! Pas à pas, mais à petits pas ! Ne courrez pas ! Et vous serez au but bien avant ceux qui se prennent pour des monstres de vitesse… pour des penseurs !
Ecrivez aussi, utilisez-vous ! Vous arrêterez ainsi d’utiliser les autres…
Vous serez donc prêts à donner et aussi, à prendre…
Et à prendre quoi ? Eh bien ! Tout ce que les gens qui courent autour de vous n’ont pas le temps de voir et d’entendre… vous serez enfin, par là, l’exemple qui, peut-être, à un moment ou à un autre, les fera ralentir un peu…
Ils vous regarderont avec plein d’interrogations en se disant : « mais qui est-il celui-ci ? bien étrange et pourtant, il me fait envie : bien reposé, bien calme… et moi, tout essoufflé, et complètement perdu… »
Il faut enfin que vous fassiez le premier pas.
Effectivement, il y a une conclusion… je vous mets maintenant la traduction : il fallait que je sorte un peu de chez moi… je m’ankylosais de ne point vous rencontrer…
À beaucoup vous écouter je finissais par être muet…
Mais j’ai beaucoup appris… vous êtes mes maîtres…
Il y a plein d’interrogations que vous avez en vos têtes…
Eh bien ! Continuez à vous interroger… cela vous donnera enfin peut être un peu d’appétit mais sachez qu’il n’y a qu’une seule réponse à toutes vos questions et que, cette réponse là, si vous l’appréhendez, vous donnera toutes les autres par la suite !
Eh oui ! L’ouverture de la sagesse, de la vision et de l’entendement fera poser les yeux ou le cœur, quelque part… et cela vous parlera…
Sachez que si vous écoutez bien, vous entendrez la fleur vous parler… l’arbre vous répondre… l’animal vous aimer…
Toutes réponses vous seront données pour peu que vous formuliez une question… intéressez-vous donc à tout ce qui est autour de vous et, si vous ne courez point, vous verrez beaucoup plus de choses, beaucoup plus…
Ainsi donc, ce n’est plus une question que je vous pose mais dans toute l’humilité qui peut être la mienne (quoique de le dire déjà…) un petit conseil tout de même : « prenez donc le temps »…
Vega :
- Eh bien ! mes amis, vous me paraissez bien rêveurs tout d’un coup !
Vous avez tourné une page, une de vos nouvelles années commence… toujours autant de questions j’espère…
Quelques rires et sourires…
Par contre, j’attends plus de curiosité !
Mon jeune ami vous a interpellé sur le temps qu’il faudra que vous preniez…aurez-vous le temps ? Vous le donnerez-vous du moins ?
C’étaient de bons conseils ! Je dois l’admettre !
Je cours un peu moins d’ailleurs depuis que je l’ai entendu.
Cela fait quelques siècles déjà qu’il donne ce conseil.
Certains sont arrivés à le suivre… mummm… certains ne se laissent point prendre dans le tourbillon de la vie, mais ils prennent la Vie, ils la vivent enfin… par Amour quoi !!
Quelques questions à poser peut-être ? Prenez le temps…
(Véro.) Moi, j’aimerais, si c’est possible, qu’on précise le « déterminisme » car on en a beaucoup parlé ces derniers temps avec Nicole et…
- Eh bien ! sais-tu qu’à part la littérature qui a pu être faite sur cette philosophie, je peux simplement te répondre… « sois bien déterminée »… reprends donc simplement la définition de ce mot, fais-la tienne et prends simplement le temps de l’appliquer… avec détermination.
Mais n’oublie jamais que ta détermination ne doit jamais s’écarter d’une « Foi » et d’une « Voie ». Il n’y a qu’une seule lettre qui les sépare…
Tous ceux qui retirent la grandeur de l’Amour, de quelque action, de quelque pensée, sont dans l’erreur. Il faut que vous soyez « un » avec une seule chose : le Père… qui est TOUT… qui est UN…
Soyez donc « Tout déterminé » (Tout dé terminé : voir Conclusion 12.1997)!
(Nicole) Quand vous nous avez dit de laisser les « tenants » et de nous en tenir aux « aboutissants »… c’est bien ça… c’est un peu l’idée de détermination…
- Bien sûr !
(Nicole) On a le BUT, on a la FOI et la VOIE …/…
- Accrochez-vous à ce BUT …/…
(Nicole) La pensée unique !
- Uniquement, la pensée de l’UN…
(Nicole) Finalement, ce qui est derrière… peu importe !
- Pouvez-vous y changer quelque chose ?
(Nicole) Non
- Maintenant, le peux-tu ?
(Nicole/Georges) Oui !
- Le feras-tu demain ?
(Nicole) On ne sait pas !
- Alors commence donc maintenant !
(Georges) Il y a urgence, n’est-ce pas ?
- Mummm
(Nicole) C’est un peu ce que l’on a ressenti au cours de tous les messages de Georges. On ressent un sentiment de … « vite, vite, vite » !
Est-ce que c’est personnel ? Est-ce que c’est une atmosphère générale ?
- mummm
(Nicole) Ou c’est un Tout ?
- Vous posez bien des questions auxquelles vous avez déjà bien des réponses !
(Claudine) On participe donc…
- Prenez le temps donc, de regarder et d’écouter, et toutes les réponses sont devant votre nez. Que n’avez-vous besoin de moi pour le savoir…
(Georges) La dernière fois, vous avez été très précis …/..
- …/… concis !
(Georges) Très court, très concis et très précis… et « votre jeune ami » qui est venu, tout à l’heure, aussi, nous a parlé du temps avec une poésie très prenante qu’il vient de reprendre.
- Mummm
(Georges) Est-ce que cet Ami est déjà venu ? Parce que je n’ai pas reconnu sa voix..
- Oui, il est revenu, il est déjà venu… mais il faut avouer que le sujet, par lequel nous parlons, subit quelques désagréments bien passagers tout de même, et que la voix n’est pas tout à fait similaire à celle qu’elle pourrait être d’habitude… même moi, je n’arrive pas avoir le ton aussi ferme que d’habitude…
(Véro.) Mais en fait, vous attendez de notre part de la curiosité et …/…
- et un pas
(Véro.) Et un pas…
- La marche commence toujours comme cela
(Nicole) Le « premier pied »
- Il faut le prendre, ma jeune amie, il faut le prendre… oui d’une façon grivoise, de faire « un pas »… c’est le pied !
… rires…
(Nicole) C'est-à-dire qu’on a la sensation que maintenant, il faut un peu tourner la page de l’Enseignement de l’année dernière …/…
- Et oui …/…
(Nicole) Et qu’il doit se mettre en route autre chose …/…
- …/… et oui !
(Nicole) Là, on est un peu déroutés… non ?
- Ah bon !
(Véro.) En fait, ce que je voulais dire, ce n’est pas un manque de curiosité mais on a tellement simplifié beaucoup de choses, recentré beaucoup de choses, que l’on a beaucoup moins de questions que l’on en avait parce que, l’important c’est d’appliquer.
(Nicole) l’action !
- C’est bien ! enfin une parole sage !
Mais la curiosité, ma jeune amie, n’est point une multiplicité de questions… point, point, point… il faut tourner les regards et les oreilles sur tout ce qui vous entoure, en cela, vous devez être curieux !
Sachez donc dénicher partout où se loge la Vie, y compris en vous, c’est de cela que vous devez prendre le temps.
Soyez donc curieux de Tout ! Soyez prêts !
(Claudine) Car moins on court, plus on est attentifs !
- eh oui !
(Claudine) Déjà, on ne se disperse pas, donc, on est plus présent !
- … entraînés par la Foule » (allusion à une chanson d’Edith Piaf)
(Claudine) Oui, mais il ne faut pas se laisser entraîner
- Eh oui !
(Claudine) Si on fonce tête baissée, ça ne sert à rien !
- Eh bien ! quand on est tête baissée, comme tu le dit, on ne peut rien voir, que ses pieds. La curiosité est bien restreinte tout d’un coup !
Ce n’est pas que vos pieds n’aient pas d’importance mais tout de même…
(Nicole) L’attitude nouvelle si je peux dire, puisque on s’est centré, on se centre au Père, c’est maintenant d’ouvrir les yeux et les oreilles sur l’extérieur !
- Et vous verrez le Père, enfin !
(Nicole) Voilà !
- Sais tu ma jeune amie que, lorsque tu verras la Vie, tu ressentiras la tienne ! en cela, il y aura une union car le Père est l’Union de Tout !
Le Père est en toi, ce n’est point une image… ce n’est poins une image… comme vous l’avez pensé jusqu’à présent …/…
(Nicole) Non ! C’est une certitude !
- En toi et en toutes choses ! le UN est là ! c’est un bon bouton mon jeune ami, il faut appuyer dessus ! c’est un bon détonateur, détonnant et étonnant…
C’est un bon moyen d’appel et celui-là, vous ne pourrez pas dire que vous ne vous en rappellerez pas ! Il est simple …
(Nicole) Un pas !
- Eh oui ! tout commence par là ! un pas ! je n’ai pas dit « Pas UN »… j’ai dit « UN pas »
(Véro.) Mais quand vous dites qu’il faut faire ce premier pas, ça veut dire qu’on ne l’a pas fait ?
- Mais non ! vous êtes tellement pressés, vous ne faites pas des pas… vous courrez ! vous êtes tellement dispersés ! vos conversations même, des fois fusent dans tous les sens… par contre, de temps en temps, il y a quelques silences qui sont porteurs… ne serait-ce que de vous recentrer quelque peu comme vous l’avez fait avant notre arrivée… cela est bien !
Cela ne veut point dire que vous ne devez pas partager de multiples idées, des expériences, vos histoires sociales et sentimentales… point… car cela aussi, pour écouter, il faut qu’il y en ait un qui raconte, mais il faudrait que vous soyez attentifs : écoutant, pour être aimants… vous savez que tous les mots qui finissent par EN (ou AN)… me plaisent beaucoup !
(Véro.) AN ,
(Nicole) Oui, parce que c’est aussi « EN », être « dans » …/…
- C’est l’action !
(Nicole) Le mouvement …
- Oui ?
… silence…
Prenez votre temps car j’ai tout le mien !
… silence…
Je vois que sans compter vous allez bien plus qu’à 3
(Nicole) Ou alors, on a tellement compté qu’on ne sait plus parler.
- C’est bien !
(Georges) Il y a tellement à faire qu’on ne sait pas par où commencer ?
- Eh bien ! il faut commencer par faire un premier pas.
(Nicole) S’il est bien fait…
- Ah ! mais il est toujours bien fait lorsqu’il est fait en conscience !
(Nicole) On est en plein dedans !
- eh oui ! …/… vous savez… puisque la première petite phrase du matin que je vous avait suggérée de dire, afin de vous rappeler à votre présence : votre état d’être… n’a pas l’air vraiment immédiat de revenir en vos esprits, tout endormis qu’ils continuent à être…
Eh bien ! Votre premier pas, vous le faites là, en le posant par terre sans vous précipiter et ensuite, vous allez vivre votre journée… mais au moins, le premier pas qui sera posé par terre, vous vous en rappellerez tout de même.
Ou alors, je vous donne une bonne astuce que je ne vous conseille pas de suivre, mettez donc une bassine de glaçons à l’endroit où vous posez le pied !
… rires…
Si votre mémoire est si défaillante !
(Véro.) Oui, c’est une solution !
- Elles sont parfois radicales mais, comme je l’ai dit, je ne vous conseille pas de les suivre… surtout si vous commencez à poser le gauche dedans !
(Claudine) Pourquoi ?
- … « se lever du pied gauche »…
Je suis parti à faire un peu d’humour quand même !
(Claudine)… Oui, des fois, c’est tiré par les cheveux
- Je ne dois pas être très clair ce soir.
(Claudine) Nous non plus.
- J’ai eu du mal aussi… mais bon…
Bien, je vois que vous allez, peut être enfin, jusqu’à notre prochaine entrevue, être un peu plus centrés et attentifs.
Je pense que, pour cette fois, je peux vous faire confiance et que, bien des acquis vous aurez… bien des choses nous aurons à parler… c’est peut-être moi, d’ailleurs, qui vous poserai le plus de questions… qui sait ?
(Véro.) Avec plaisir…
- Ouais, ouais tu es bien mignonne ! bien !
(Nicole) Je ne peux pas parler, je sens tout circuler partout alors, je prends ce plaisir…
- Mais laisse donc le plaisir passer, saisis-le ! et je te donne un conseil… reproduis et fais durer ! je vais vous laisser car il faut que vous devisiez très vite de ce qui s’est dit ! quand je dis « très vite »… c’est un trait d’humour !
Bien, je vais donc vous laisser et vous donne ce dernier conseil : ne piétinez point à partir de maintenant, et ne courrez pas ! Bien le bonsoir !
Après un long silence : l’Ancien
Eh bien ! Décidément, ce n’est pas ça (bruits de bouche) ! Il a été bien gentil ce soir…
On damne que vous ne me reconnaissiez pas…
Je patienterai encore quelques temps… (Bruits de bouche) Allez ! Et marchez…. !