Je suis très heureux d’être parmi vous et selon la pensée de chacun.
Pour une fois qu’un rendez-vous est donné… je m’en serais voulu de le trahir !
Il est vrai que je suis peu parmi vous… il est vrai que je vous manque et… comme je l’ai dit la semaine dernière… c’est vous qui êtes loin de moi et c’est vous qui me manquez !
Je réitérerai donc ma supplique… mon conseil… pour vous demander d’être plus présents… d’être plus près de moi… afin que la vision que vous demandez et espérez… afin que la rencontre que vous implorez et à laquelle vous ne voulez croire… puisse enfin se réaliser.
Je suis chaque jour avec vous… je suis à votre écoute journalièrement !
Votre seconde d’inattention est une seconde de prière pour moi… vos secondes de prières sont une compagnie bien agréable.
Vous fêtez un nouveau temps déjà commencé depuis quelques heures et vous attendez tous un renouveau… un mieux « être »… une avancée.
Tout cela vous sera donné à la condition première que vous sachiez le prendre !
Bien sûr… votre destinée est déjà tracée et vous allez avoir beaucoup de joies… mais après la bonne nouvelle et cela… je l’ai déjà dit… vous aurez aussi votre croix à porter. Ne croyez pas que le malheur est une épreuve… le bonheur peut l’être aussi !... et ces épreuves… vous les aurez dans cette année qui se présente à vous.
Au moment où vous vous êtes embrassés… j’étais déjà… depuis un moment… parmi vous… Je souhaitais participer à votre joie et je l’ai partagée !
Voyez… je ne vous demande pas… pour cette année prochaine (du moins celle qui va se dérouler) d’être conscient… seconde par seconde !...Ce que je vous demande… c’est au moins… trois fois dans la journée… d’avoir votre esprit tourné vers le Père ou vers moi... car il y a 1990 ans… je disais déjà « je suis le Chemin »
Je suis venu… non pas pour rester avec vous pendant des heures et des heures (du moins en paroles)… je suis venu parler extérieurement pour que vous saisissiez que ma présence est effective car tous… vous avez douté et vous doutez encore… à certains moments.
Et pourtant… si vous souhaitez ma venue qui se fait fort rare… je le sais bien…. tous… vous m’aviez promis… un temps… d’éloigner de votre esprit le doute… de remplir votre cœur de joie et d’avoir toujours présent à l’esprit… que le désir… même sur vos espoirs les plus secrets… même sur ces espoirs matériels… pouvaient être remplis !
Je vous le redemande car… petit à petit… votre esprit s’approche de la Vérité… vous gravissez des marches péniblement… je vous l’accorde… peut-être…. mais vous les gravissez tout de même !
Aussi… je vous demande d’avoir « la conscience de la Foi »… ce qui vous permettrait peut être un jour… d’avoir tout court « la Foi »….
« Comment faut-il faire pensez-vous ? Je n’y suis point encore arrivé ! »
« Mais de quoi me parle-t-il ? Cela fait si longtemps qu’il me le demande ! »
Je vous dis simplement « ne doutez plus ! »
Lorsqu’un moment de doute vous assaille… repoussez le bien loin de vous car je vous le dis… en vérité… il ne vous appartient pas… il ne vient pas de vous… il s’imprime en vous !
Si vous le rejetez… il s’éloignera et… un jour… viendra la douceur de la certitude et non pas la douleur du doute.
Croyez en cela… je vous en prie… et vous verrez que beaucoup de choses pourront être accomplies par vos pauvres mains fébriles que vous croyez inutiles.
Les trésors sont en vous… vous les possédez et encore… au-delà de votre pensée… sachez que vous pouvez les donner.
Ces trésors ont été posés entre vos mains… ne les gaspillez point !
Et puisque vous avez regretté que la semaine dernière mes paroles ne soient point enregistrées… je vais simplement retracer en trois mots ce que je vous avais demandé et vais vous reposer à tous… vous qui êtes autour de cette table… vous qui représentez chaque jour de la semaine… la condition essentielle :
Faites taire votre esprit… ouvrez votre cœur !
Si quelque chose vous fait frémir intérieurement… vous tire une larme
…alors cela peut être juste et bon.
Si un évènement ou une personne… une parole… une conversation… un geste… une œillade… un regard vous poussent à la critique
…alors cela est l’esprit.
Et je vous en prie… jetez-le au loin !
Vous savez… il était écrit : « lorsqu’une main… pour vous… sera source de malheur ou de péché… il vaut mieux se la couper et la jeter au feu… du moins à (dans ??) la Géhenne
[1]… mais par contre… si cette main peut se tendre vers votre frère… non point forcément avec quelque chose dedans… mais simplement pour une caresse… pour l’attirer à vous… pour l’embrasser ou pour encore le bénir dans le plus secret de votre cœur… alors cette main… conservez-la car c’est elle qui vous sauvera !
Elle a déjà cette sainteté que vous demandez du plus profond de votre être… cette sainteté que vous demandez et que vous avez déjà sans vous rendre compte.
Vous demandez les pouvoirs !
… vous les avez déjà et vous ne vous en rendez pas compte.
Vous demandez la sagesse !
… elle est là en vous et vous ne vous en rendez pas compte.
Sachez simplement ouvrir votre cœur et tout pour vous s’ouvrira !
Tout ce que vous demandez… vous l’aurez… simplement parce que ce jour là… vous vous rendrez compte que vous le possédiez déjà depuis longtemps.
Ces paroles là ce sont des paroles éternelles… dites et redites. Elles font partie de l’histoire et elles se projetteront dans l’avenir.
Il faut que vous les réécoutiez… réécoutiez encore afin de vous en imprégner… afin que vous soupçonniez en elles les iota
[2] de vérité qu’elles contiennent et pourtant… ces paroles là sont toutes entières Vérité !
Ouvrez-vous un tant soit peu ! Ouvrez-vous !
Demain prépare pour vous de grandes choses.
Vous avez demandé… Il va vous être donné… ne croyez pas pourtant que c’est une aide extérieure.
Vous avez créé un égrégore entre vous… cet égrégore est effectif… vous y êtes attachés et cet égrégore pour vous… sera toujours portant.
Vous avez fait chacun à votre tour un vœux… un qui vous porte… sans trop en avoir la certitude… plus à cœur que tous ceux des myriades que vous avez enfouis au fond de votre poche.
Ce vœu vous le savez… de toutes façons… sera réalisé… mais vous avez tous… les uns envers les autres… souhaité quelque chose d’une façon altruiste… simplement pour donner…. sans penser à recevoir et cela est bien… c’est un mouvement qu’il faudra reproduire car il vient de votre cœur et non de votre esprit. Mais il faut avoir envers « l’inconnu » ce même mouvement… mais cela bien sûr vous le savez déjà… il n’est point besoin que je fasse des discours pour vous en donner la certitude.
L’Enseignement n’est point un boulet… c’est une paire d’ailes que vous vous accrochez au dos. Votre esprit s’en élèvera d’autant plus que votre cœur deviendra léger. Ces ailes là… je les vois derrière chacune de vos personnes.
Mais il faut simplement que vous acceptiez d’en prendre conscience.
Oh ! Vous le savez déjà mais il est tellement facile de vouloir en douter.
Je vous remets sur vous… en vous… et pour vous.
Je serai là pour vous aider qu’à la seule condition que vous fassiez le mouvement nécessaire. J’ai dit aussi que chacun d’entre-vous porterait sa croix… si vous réécoutez… vous entendrez que les épreuves vous attendent… je rajoute un peu à celles-ci avec cette croix dont je viens vous parler il y a quelques secondes.
Je serai là de toutes façons comme je l’ai dit déjà pour vous aider à la porter et non point à la supporter. Je serai là pour l’alléger… parce que vous avez toujours tendance à vous sous-estimer… du moins à avoir vite l’intention de poser… sur l’épaule de quelqu’un… le problème qui vous assaille.
Ce quelqu’un… dans cette année…. Permettez que ce soit moi !
Je vous laisse quelques secondes entre vous…
Avant de vous quitter… vais vous donner un dernier conseil
… ne mesurez pas
… ne cherchez pas à comparer
… ne cherchez pas à juger…
loin…près… dessus… dessous… hier… demain…
J’aimerais que vous soyez…en la seconde même…ici présents … ni au-dedans… ni au dehors… mais tout Un… ni avec deux maîtres… ni sans deux maîtres… mais là. Si vous êtes… vous serez présents… vous serez là et vous me verrez !
Vous vous dites… ce serait plus facile si j’obtenais ceci ou il serait plus facile si j’obtenais cela.
J’aimerais que vous fassiez un retour sur vous-mêmes… en votre esprit… pensez à tous ceux qui n’ont même pas eu l’ombre d’une preuve et qui pourtant croient… qui… pourtant… ont la foi et déplacent les montagnes !
Vous avez eu un certain commencement de certitude… j’aimerais qu’il s’ancre en vous et que vous fassiez le reste.
Aimez ! Soyez l’amour ! Ne jugez point !
Cela déjà sera un bon mouvement… ne jaugez point ce qui vous manque… appréciez ce que vous avez ! Cela est essentiel pour la Voie de l’Enseignement.
Je parlais de ce que vous pourriez obtenir en votre cœur et par votre cœur.
Je parlais de ce que vous aviez déjà et que vous jugez pourtant.
Ne vous jugez point… ce n’est point à vos balances… à vos paroles… à vos mouvements d’humeur que vous serez jugés un jour mais sur vos actes… il faut donc faire. ne point penser à ce que vous allez faire : c’est pour cela que je vous disais… n’agissez point avec votre esprit… vous allez tourner ou retourner une pensée pendant des heures et pendant ce temps là… vous serez assis et vous n’aurez rien fait.
Agissez donc avec votre cœur… celui-là est hors mouvement… hors réflexion.
C’est l’action immédiate… c’est ce que vous appelez « le miracle ». Il ne se demande pas comment il faut faire… de quelle façon… il va agir…. Qu’est-ce qu’il faut bouger…comment il va falloir le bouger ? L’action est « fait »… une pensée… un geste du cœur… l’amour libéré suffit.
Je vous parle de grandes choses… vous dites :
- « oh… cela me passe au dessus de la tête ».
Je l’espère fortement que cela vous passe au-dessus de la tête car… aujourd’hui… je ne me suis point adressé à vos esprits mais à vos cœurs.
J’espère les voir fleurir à côté de moi.
J’espère qu’ensemble nous ferons un parterre qui attirera l’œil du passant intéressé. J’espère que votre exemple attirera autour de vous des gens qui poseront des questions… qui s’intéresseront à votre démarche… même s’ils ne la perçoivent pas… même s’ils ne la comprennent pas… mais ils sentiront tout de même que quelque chose est là… et quelque chose se passe.
Si… même sans avoir fait un geste de votre corps… vous faites un geste de votre cœur et que la personne soit soulagée… quelque soit sa maladie… physique… mentale ou sociale… il s’attachera à vous pour comprendre ce qui s’est passé. Vous ne saurez point lui expliquer mais vous l’attirerez tout de même sur une voie de compréhension et… celle-là… selon ce qu’il aura besoin…cela sera portant et cela l’amènera à vos côtés… donc aux miens.
Vous êtes tous là réunis en mon nom alors… avant que je ne sois définitivement parti (du moins pour cette soirée) il va falloir s’il vous plaît… faire un prière.
Cette prière là… je serai en votre compagnie pour la porter plus haut… pour qu’elle soit efficace. Je vous aiderai dans la sincérité de votre demande et dans la pureté de votre cœur.
Aussi… au-delà des questions… c’est une action que je vous demande et que vous allez faire.
Mes amis… à très bientôt !
[1] Enfer dans les écrits bibliques.