ENSEIGNEMENT SPIRITUEL



 
Votre conversation était très intéressante.
Pourquoi donc stoppez-vous votre conversation ?
 
(Nicole) Parce que maintenant, on veut vous écouter !
-          Cela est bien dommage pour une fois que les rôles étaient inversés.
Puisque vous avez l’air d’être intéressés… pour certains… sur le phénomène de vision… nous allons commencer… non point par un entretien…. mais par une expérience qui j’espère sera profitable.
Mr Guy ! Vous allez prendre votre bougie de guérison et l’allumer et la poser sur la cheminée s’il vous plaît !
Vous pouvez arrêter le magnétophone.
 
Ici, visualisation partielle ou totale par les assistants de l’aura de Véga et de deux autres personnages.
-          J’espère que cette expérience était portante pour quelques uns d’entre-vous et que vous pourrez réitérer car elle sera toujours aussi portante d’enseignement et surtout de visualisation pour vous.
 
Nous allons passer à ce qui vous intéresse… c’est-à-dire le dialogue que vous souhaitez tant… les questions que vous espérez… et surtout… les réponses que vous attendez !
 
Loin de vouloir, ce soir, réitérer mon « taux de conversation »… ni d’élever la voix pour apeurer certains… ni de vouloir diriger… c’est-à-dire d’en être le maître… je vais plutôt… ce soir… pour voir un peu quelle file d’esprit et d’idées vous pouvez être capables de donner… je vais vous en laisser la direction… aussi… à part quelques phrases au début que je me laisserai aller à vous donner… ce sera vous qui aurez la maîtrise de ce dialogue.
 
Vous voyez que des fois… d’inverser les rôles n’est point si mauvais forcément… Votre vœu a été exaucé… n’est-ce pas Mr l’intercesseur ?
 
(Georges) Oui. Oui.
-          Vous avez suivi d’une façon (comment dirai-je pour ne point vous vexer ?) laxiste ! les conseils que je vous avais donnés.
Vous demandez… il est vrai… mais j’avais posé une condition à ces demandes dont il va falloir que votre esprit amnésique se remémore… par l’audition de la cassette… pour vous rappeler de cette condition.
Aussi… continuez à demander… cela est bien ! mais j’aimerais que vous le fassiez un peu plus dans le sens que je l’avais souhaité.
 
Les Etres… qui ont dirigé le destin des hommes dans le passé… sont des êtres d’exception.
Certains… les plus utiles… les plus portants… les plus conscients… ont été, bien entendu, les plus décriés afin qu’ils retournent beaucoup plus dans ceux à qui on jette la pierre… dans ceux à qui l’on ne croira que le moins… à celui que l’on critiquera le plus !
 
 
Il y a les gens…  les prophètes… qui ont…bien sûr… apporté beaucoup à l’Enseignement.
Il est dommage… que ce qu’ils ont dit… ait été édulcoré jusqu’à ce que leurs paroles ne puissent plus vouloir dire grand-chose pour le commun des mortels. Heureusement… votre peu de connaissance de l’Enseignement… vous laisse soupçonner, quand même, la portée de leurs pensées et de leur travail. Vous découvrirez… grâce à votre ténacité… le reste de leur Enseignement, bien sûr divisé par bribes… dans quelques ouvrages que vous pourrez trouver et… dans quelques discussions que vous pourrez avoir.
 
Maintenant… l’action… et non point la parole… a été la plus importante… la trace la plus indélébile laissée par ceux qui… dans votre passé le plus lointain au plus proche… ont paru pour des traîtres… ceux-là ont fait un travail efficace dans l’ombre car ils savaient quelle était la portée de leurs gestes… de leur destin… de leurs paroles.
Aussi… que vous posiez tout à l’heure la question sur un personnage bien précis… la réponse est contenue dans cela… ce personnage savait !
En plus… il a été dirigé par le Maître.
C’était un des trois hauts initiés des douze. Qui étaient les trois autres ? Pierre… Jésus ? Bien sûr, Jésus était le treizième !
 
Jean ? Pierre ?
Pierre était l’un des proches mais Mathieu l’égalait !
… deux fois un et Judas… qui n’est point dans votre terminologie actuelle le sens que l’on donnait à l’époque…Judas était… à cette époque là… le nom d’une tribu d’initiés… à peu près, mais non point, dans le même sens… l’équivalent des Esséniens.
C’étaient des Purs comme l’on dit à l’époque… et maintenant… des Durs… non point dans le sens vulgaire du terme mais dans le sens strict[1].
Voilà une des questions qui, du moins pour aujourd’hui… a son quota de réponse. Nous l’approfondirons à l’une de mes prochaines visites.
 
Entre parenthèses, je vous reporte sur la lecture de différents textes qui sont à votre portée. Cela peut toujours être utile pour ne point revenir trop en arrière mais pousser plus loin l’idée dont vous souhaitez la réponse précise.
Il faut partir mes amis sur des bases solides.
 
Bien ! Remarquez qu’aujourd’hui… à contrario de votre crainte… je ne suis point vindicatif ! Cela vous soulage…
Mes deux amis ne se cachent point le visage dans leurs mains et n’ont point la tentation de fuir… cela m’est bien agréable !
Cela ne veut point dire que… quand il y aura besoin… je n’aurai point tendance à vous adresser quelques vertes paroles… mais en toute amitié, bien sûr !
Savez-vous… vos craintes ne sont point justifiées lorsque vous pensez (et je vous reporte quelques semaines en arrière) lorsque vous pensez certains mots… certaines phrases à mon égard… cela, vous l’avez eu dans vos têtes et je vous reporte à votre mémoire et à votre langage mental… mes chers amis… je suis partout !
 
 
(Désiré) Pas toujours !
-          Quand je suis parmi vous bien sûr !
Je tiens à te rassurer car tu as certaines périodes de ta vie… dites privées… qui effectivement… ne me regardent en aucune manière.
Quoique des fois… tu en doutes et que tu le craignes. N’est-ce pas ?
 
Bien ! Passons sur ces quelques plaisanteries qui m’amusent beaucoup quoiqu’elles soient à vos dépends mais qu’elles ne soient point, non plus, d’une façon ironique… ni en aucune façon cruelle, ni méchante.
Cela est simplement de la plaisanterie… vous en faites bien à mon encontre !
J’adore vous mettre mal à l’aise de temps en temps… c’est un peu ma manière à moi de me rattraper de vos rires et de vos sourires à mon encontre… hum…
J’aime et j’aimerais maintenant vous entendre diriger cette séance.
Parlez et je vous répondrai !
 
(Claudine) tout à l’heure, on parlait du rire de Jésus. Guy nous disait que dans la Bible, on parle du Christ qui est rieur. On a quand même l’impression, bien que ce soit un Etre de bonté, qu’on ne le décrit pas en train de rire ?
-          Voilà, on n’en parle jamais et il n’est jamais en aucune façon… dans quelque livre que ce soit… question du Christ riant.
Il est toujours question du Christ souriant.
Mais je peux vous dire… que dans sa vie publique qui a quand même… pour les douze Apôtres… duré plus de trois ans et demi (voyez comme là, il y a une lacune si vous replongez sur vos dates !) je dis bien… trois ans et demi,
Il a… à plusieurs passages de son existence et des journées passées… ri bien des fois avec ses Apôtres.
 
Bien sûr, le rire était toujours tourné vers une élévation d’esprit… sur une boutade qui amenait à penser plus loin... mais l’humour ainsi que la plaisanterie… sans qu’elle ne soit grivoise bien sûr… ne peut être différenciée de l’Enseignement.
Il faut avoir de l’humour des fois pour élever son esprit.
Il faut parfois aussi, avoir de la gravité. Mais, toutes ces choses se mélangent.
 
Pensez que… un sourire… tel qu’il est décrit dans certaines et très peu par contre des Ecritures qui sont encore à votre disposition… pensez à toute la palette et à la gamme de sourires qui pouvaient être !
 
A la gamme de sourires vis-à-vis d’un enfant qui arrivait à l’émouvoir … à celui d’un adulte qui le peinait mais envers qui il voulait apporter un réconfort… envers cette femme qui en était amoureuse secrètement et qui, par son attitude, arrivait difficilement à le cacher etc.…etc.…
 
Regardez déjà toute la palette de sourires qu’il peut y avoir : de l’indulgence en passant par l’émotion… la pitié et j’en passe encore.
 
 
 
 
 
Bien sur, au-delà de tout cela… un être qui est capable de sourire de tout ce qui peut arriver… qui est sensible à toutes les émotions que l’on est capable de montrer à son encontre et qui… bien sûr… est capable de sourire de ses propres émotions envers vos peines ou vos joies… est capable aussi de rire de certaines situations et bien sûr, aussi, de certaines de ses pensées ou traits d’esprit car… l’Enseignement n’est point une chose triste… sclérosée… édulcorée et poussiéreuse.
C’est quelque chose de vivant et toujours en évolution.
Et qui d’autre que le Christ l’a faite évoluer… avancer de millénaires.
Il a tout dépoussiéré. Il a tout remis au goût du jour.
Il a fait avancer les esprits de plusieurs milliers d’années.
 
Vous en êtes encore assujettis… et vous le serez encore pour bien longtemps car le Christ lui… le Jésus-Christ… a ramené… au-delà des siècles et des siècles passés…tout un Enseignement antérieur… l’a dépoussiéré… l’a remis au goût du jour.
Cela s’est fait avec sérieux mais cela s’est fait aussi avec l’humour.
 
Et comment mieux faire rentrer dans vos cervelles… mes chers amis… une idée importante que par l’humour ?
Car, dès que vous souriez, vous vous en rappelez. Quelque chose de sérieux… je vous le dis… ce n’est point un jugement ni quelque chose qui est tranchée… mais vous avez une forte proportion à vite l’oublier.
Le sérieux vous ennuie. Le Christ le savait bien !
 
(Claudine) Cette demi année qui a été occultée est-ce qu’il y a quelque chose d’important qui s’est passée à ce moment là ?
-          Tout était important et le plus important a été caché.
Il est bien plus facile pour camoufler un personnage… de le montrer comme quelque chose d’austère donc qui n’intéresse point. La preuve… combien de personnes s’intéresse à la religion à travers un Christ tel qu’il est dépeint ?
 
(Nicole) Oui, justement ! Pourquoi l’Eglise ne nous a laissé voir presque toujours que le symbole du Christ en croix ? Qui est triste et douloureux ?
-          Parce qu’elle voulait enfermer votre esprit.
 
Sachez que l’Eglise… c’est simplement une direction politique matérielle qui n’a… en aucune façon… l’intérêt de vous ouvrir la conscience donc… de vous sortir des contingences matérielles.
 
Pour vous diriger, il faut vous laisser dans l’ignorance.
 
Donc, de quelle façon va-t-on édulcorer l’image d’un Christ que l’on ne pouvait plus cacher ?
Simplement en détournant totalement ce qu’il pouvait être en réalité...
Vous montrer un Christ mort… c’est l’inverse de la Vie et pourtant il a dit :
- « je serai vivant avec vous jusqu’à la fin des temps ».
 
 
La meilleure preuve… c’est que déjà… plusieurs de ceux que vous appelez des Maîtres et de ceux même qui ne l’ont point été… l’ont rencontré.
 
Comment mieux vous cacher cette Vie et cette Résurrection… disons cette « non mort du Christ » car, je vous dis : « le Christ n’est jamais mort ! » il n’a point eu besoin de ressusciter car Il a dit : « je ressusciterai »… c’est-à-dire, je reconstruirai ce temple lorsque vous le détruirez mais pensez bien qu’au stade où Il était… je ne pense pas que quelque humain que ce soit ait pu détruire ce temple qu’il représentait.
Il aurait eu besoin seulement que de trois jours pour le reconstituer.
 
Mais le Christ n’est point mort, je vous le dis ! Cela est une Vérité.
Maintenant…
Ce qui a été fomenté[2] dans l’histoire…
Tout ce qui a été mis comme théologie[3]… comme dogmes[4]… comme restrictions et même… jusqu’à la torture pour pousser les gens à ne point penser au-delà… ont été simplement le fait de vous camoufler celui qui EST vraiment.
 
(Denise) Comment peut-on apprendre les choses importantes qui nous sont cachées puisqu’elles ne sont dans aucun livre ?
-          Par la voix du Cœur… par l’attention !
En écoutant simplement… non point votre raison… mais tout ce qui peut être Vous… ce qui peut être soi…: tout ce qui EST.
 
Simplement… vous arrivez à vous poser les questions essentielles et vous arriverez toujours à en obtenir la réponse.
Petit à petit… au fur et à mesure de nos conversations… nous arrivons à soulever quelque peu les coins du voile. Un peu par ci… un peu par là… et vous arrivez petit à petit à vous refaire une image d’un tableau général.
 
Bien sûr, cela suit vos aspirations et vos goûts… vos problèmes et aussi les aspirations de votre vie courante et commune mais… petit à petit… vous l’obtiendrez toujours et puis, peut être… un livre, un jour arrivera à vous en raconter un peu plus et puis… peut être un autre qui sera une « vulgaire[5] »… totale et plate… vous apportera quand même une phrase ou deux importantes… qui viendra en complément de ce qui a été dit autour de cette table lorsque je suis présent… autour de cette table lorsque je ne le suis point, du moins parmi vous… pour vous tancer[6] un peu… ou alors… au fur et à mesure des lectures que vous aurez pu emmagasiner dans votre pauvre mémoire qui est quand même bien incomplète.
 
(Denise) Nous parlions, tout à l’heure, de Maître Philippe et on disait qu’il était revenu sur Terre. Est-ce qu’il a comme mission une mission visible ? Est-ce qu’on peut le rencontrer ? Est-il loin de nous ?
-          Cette mission n’est point tellement visible.
Que vous puissiez le rencontrer : très certainement !
Qu’il soit loin de vous… non, puisqu’il a déjà écrit de moultes fois… qu’il a décrit à tout son entourage de l’époque… avant son « décès terrestre »… qu’il avait choisi la France et qu’il n’en sortirait point.
 
(Denise) Oui, mais la France, c’est grand !
 
(Claudine) Son décès terrestre ?
 
(Denise) parce qu’il a emmené son corps !
-          Son corps n’a point été emmené… du moins, pas le corps matériel… mais les sept autres par contre… il les a emmenés.
Ce qui permet de reconstituer un corps matériel lorsqu’il le veut
Disons qu’il a choisi quand même la voie normale et logique de la réincorporation afin de passer le plus inaperçu possible.
Dans sa vie antérieure, il a fait des actions qui l’ont bien sûr porté au pilori[7] et qui l’ont fait… pour beaucoup de gens… « Le Maître » ou « le Père » des pauvres mais disons… c’était toujours une appellation qui amenait un haut degré de spiritualité dans l’esprit des gens qu’il a côtoyés… même de ceux qui ne le connaissaient point. L’action qu’il a… il l’a choisie maintenant… je n’ai point à la dévoiler. Un jour… vous l’apprendrez !
 
(Claudine) sans savoir que c’est lui !
-          Bien sûr !
 
(Denise) Ah bon ! Mais ce n’est pas intéressant ça !
-          Bien sûr !
 
(Claudine) On a déjà rencontré quelqu’un qui l’a déjà rencontré ?
-          Qui sait ?
 
(Denise) Sa mission est moins visible que la première.
-          Bien sûr !
 
(Denise) Il ne fait pas de guérison ?
-          Bien sûr !
 
(Georges) mais qu’est-ce qu’il fait alors ?
-          Il apprend.
 
(Denise) Il apprend ? Il n’a pas retrouvé toutes ses possibilités encore ?
 
(Claudine) Est-ce qu’il contribue à cet équilibre dont vous nous avez parlé ?
-          Oui ! vous aussi.
 
(Claudine) Mais enfin ?
 
(Georges) Fait-il partie des sept sages ?
-          De près ou de loin oui ! cela est encore difficile en préhension pour votre esprit. Et je dois dire que cela est son problème. C’est son choix, c’est sa vie… c’est sa progression.
 
 
(Denise) vous le rencontrez souvent ?
-          Bien sûr !
 
(Denise) vous avez de la chance.
-          Non !
 
(Georges) Il viendra nous voir un jour ?
-          Bien sûr !
 
(Georges) Vous n’êtes pas contrariant là : bien sûr ! bien sûr !
-          Je ne le peux pas ! C’est déjà décidé et programmé.
Mais vous savez… il n’y a pas que les aveugles qui ne veulent point voir et ni les sourds qui ne veulent point entendre !
 
Il est bien plus facile de poser cent fois la même question sans vouloir entendre la réponse.
 
(Claudine) Ca peut être une femme ! Quoi !
 
(Denise) non !
-          la prophétie était annoncée en clair !
 
(Denise) un homme qui aurait un nez plus beau que celui qu’il avait !
-          Ah ? en espérant qu’il sera moins narcissique que mon ami lorsqu’il se regarde !
 
… rires…
 
(Désiré) Nous ne l’avons pas encore rencontré ?
-          Mais tu es beau
 
… rires…
 
-          je ne fais que répéter ce qu’il se dit tous les matins dans certain miroir !
 
(Désiré) Non !
-          Tu le dis souvent.
 
(Denise) La tête est belle, il se plaît, c’est vrai !
-          Le reste… il s’applique à le modeler comme il le disait tout à l’heure… Monsieur est trop pressé…
Une femme… pour se parer prend du temps !
Un homme... pourquoi en ferait-il autrement ?
Bien ! Avez-vous d’autres questions ?
 
(Nicole) Je voulais vous demander…car, des fois, vous nous avez taxées d’être faussement humbles… de fausse humilité en disant qu’on se sous-estimait.
Mais sur le plan spirituel : l’humilité ?
-          Elle n’est jamais complète.
 
(Nicole) Comment ? Expliquez-moi comment. Quand on a la joie au cœur parce qu’on a la Foi et ce sentiment d’humilité. Je n’arrive pas à saisir sur quel plan.
-          Le sentiment d’humilité sur la Foi… c’est justement lorsqu’il ne se ressent point.
 
Vous ne pouvez point… à aucun moment… vous sentir humbles parce que vous l’êtes.
Lorsque par contre… vous dites : « mais non, je ne peux point faire ceci… je ne suis point encore assez grand pour faire cela… »
Je vous le dis… ce n’est que du verbiage intellectuel !
 
A ce moment là, c’est de la fausse humilité parce que vous ne faites que réfléchir… parler… disserter sur une fausse humilité.
Ce n’est pas en vous demandant :
Ce qui est humble ou pas ?
Si vous l’êtes ?
Si vous ne l’êtes pas en essayant d’être humble ?
que vous pourrez l’être un jour.
 
Lorsque vous avez réellement la Foi et comme tu l’as dit, la joie au cœur… à ce moment là… ne vous posez point les questions sur ce que vous pouvez faire ou ne pas faire.
 
Ce que vous ressentez de votre action immédiate que vous devez à votre prochain et à vous-même… à ce moment-là… vous l’avez dans l’action et vous agissez… Vous ne vous posez point la question puisque justement… vous avez la Foi… et à ce moment là… par humilité… il est toujours de fait que votre action sera ignorée.
Cela est la simple et raisonnable humilité reconnue par le Ciel.
 
Toutes les dissertations… les pensées… les philosophies… que vous pouvez un jour débattre entre vous ou dans votre tête… ne sont que fausse humilité… simplement parce que vous êtes en train de la décortiquer.
 
L’humilité ne se décortique pas… elle est en vous ou elle n’est point !
 
 
(Nicole) et la pitié… c’est un sentiment que je comprends mais je trouve qu’on ne doit pas avoir pitié des gens.
-          Bien sûr ! C’est un sentiment veule[8] qui pousse au meurtre de l’esprit ou du corps. La pitié… c’est le sentiment de rejet que l’on n’ose pas exprimer jusqu’au bout.
 
(Nicole) c’est malsain !
-          Assez ! c’est un peu la même réaction que celui qui va embrasser un pestiféré tout en ayant l’idée horrifiée de pouvoir être contaminé.
Mais il le fait quand même parce qu’il a un spectateur derrière lui qu’il doit convaincre de son humilité ou de sa Foi. Celui-là ne l’a point.
 
Lorsqu’il a la peur au ventre… la pitié à ce moment là se ressent.
Il le fera par pitié… non point pour celui qui est devant lui et qu’il embrasse… mais par pitié pour celui qui est derrière parce qu’il se sent jugé. Car s’il n’avait point de personne pour l’observer, il repousserait le lépreux bien loin.
 
J’attendais des conversations… je n’ai que des question !
Ce n’est point vous… pour l’instant… qui êtes les maîtres du jeu et pourtant vous me sembliez tout à l’heure bien fort !
 
(Claudine) On parlait de culpabilité.
-          Oui !
 
(Claudine) Est-ce que la meilleure façon d’agir, c’est non pas s’arrêter sur cette culpabilité mais d’aller au-delà ?
-          Il faut toujours surpasser votre obstacle sinon vous vous rebuterez tout le temps… à chaque instant dessus… surtout que les obstacles que vous avez dans votre vie matérielle autant que dans votre esprit… vous en êtes les principaux bâtisseurs.
 
(Claudine) Surpasser… c’est avoir une attitude : passer à la joie de ne pas s’arrêter !
-          d’avoir la Foi.
 
(Georges) même si cela ne mène à rien !
-          la Foi serait-elle pour toi synonyme d’échec ?
Car pour moi… quelque chose qui ne mène à rien est un échec.
 
(Georges) Oui, mais la Foi s’use lorsqu’elle ne mène à rien.
-          La Foi ne s’use pas ! si elle s’use… ce n’est pas la Foi ! c’est une croyance.
 
Une croyance qui effectivement ne mène à rien ne peut être la Foi car la Foi déplace les montagnes… mon jeune ami.
Déplacer une montagne !
Serait-ce pour toi quelque chose qui ne mène à rien ?
 
(Georges) Est-ce que c’est utile ?
-          Déplacer une montagne : non !
Mais arriver au bout de ta Foi… arriver au bout de ton action…
décidée… déterminée par ce que tu sens... ou tu supposes que cela est utile… alors… à ce moment là… bien sûr il faut le faire.
Mais te demander à chaque seconde si cela est utile et si cela ne mènera pas… peut-être… qu’à un « cul de sac » comme tu le dis souvent… alors, effectivement… cela ne peut être la Foi.
Cela ne peut-être une action utile.
Il vaut mieux bien sûr s’asseoir ou aller… comme le disent beaucoup d’entre vous… à la pêche… quoique encore là, on arrive à faire quelque chose d’utile.
 
…. Sur ce qui est vivant à l’intérieur de vos frères… sur ce qui est vivant sur l’extérieur de votre nature… sur Dieu lui-même… sur toute la potentialité…
la Foi effectivement c’est se brancher comme tu l’as dit… sur ce qu’il y a de supérieur… c'est-à-dire… ce qu’il y a à l’intérieur de vous… car ce qui est en haut… n’est-ce pas ?
Qu’est-ce qui va être le plus préhensible pour vous ?
 
(Claudine) Le bas déjà…
-          Bien sûr ! et peut être aurez-vous l’occasion… un jour… de percevoir et de communiquer avec ce qui est en haut… Là ! seule est la Voie… c’est écrit !
Oui ?
 
(Georges) Vous nous avez dit l’autre fois, qu’il fallait avoir l’envie du désir et quand on ne l’a pas
-          Eh bien ! il faut désirer tout simplement même si tu n’as point d’envie.
 
(Claudine) On désire toujours quelque chose.
 
(Georges) Si on ne désire rien du tout.
-          Suis tes envies ou alors vas dormir !
 
(Georges) Oui, si on désire quelque chose et si ce quelque chose ne vient pas, on se décourage.
-          Je crois qu’il y a une certaine petite phrase humoristique de votre langage français qui dit : « Si… »
 
(Georges) … ma tante en avait…
-          Merci !
 
… rires…
 
-          On va très loin avec ce genre de pensée. Le « Si » vois-tu égale « non » !
 
(Nicole) Quand on commence à mettre des « si » c’est qu’on refuse !
-          c’est une négation !
 
(Nicole) On se pose des obstacles comme vous dites !
-          bien sûr !
 
(Georges) Non, mais…
-          Vous êtes le principal constructeur de vos obstacles.
 
(Georges) Oui, mais là, on marche un petit peu avec le bâton et la carotte !
-          Non !
 
(Georges) Mais si, parce que ça marche une fois et ça ne marche pas pendant 50 fois, alors on finit par se lasser.
 
(Nicole) Tu fais allusion à tes deux dernières journées !
 
(Georges) Non. L’intercesseur, tout à l’heure. vous nous avez dit que j’avais oublié un truc. Pourtant, je fais cela avec la plus grande foi « intercéder ».
-          Je n’ai pas dit qu’il était répressible d’avoir oublié cette chose-là… j’ai simplement précisé que si tu re-écoutais… tu serais un intercesseur beaucoup plus percutant… efficace… plus précis.
 
(Georges) J’ai pris ce rôle très au sérieux !
-          Bien sûr ! et j’espère que tu ne l’as pas encore épuisé.
 
(Georges) Mais non !
-          Car bientôt… tu vas encore être plus sérieux que tu ne l’as jamais été sans te prendre au sérieux.
 
(Georges) Ah !
-          Mais sais-tu que je n’ai simplement… pour toi… fait qu’aborder le début du travail que je vais te demander. Ah !
 
(Georges) Ah oui ? Je suis tout interrogatif.
-          Donc… il faut commencer par faire et tu es bien parti… mais je t’ai donné une astuce pour être beaucoup plus efficace.
Cette astuce n’est point hors de ta portée puisque tu as bien l’habitude d’écouter et de re-écouter les cassettes pour aller en dénicher les petits secrets cachés entre deux mots ou deux phrases.
Alors, je te donne l’astuce qui te fera plaisir.
 
(Georges) c’était de répéter trois fois.
-          non, non, non ! Vas donc écouter ou relire ce qui est inscrit.
 
(Georges) Ouais.
-          Et puis, cela te fait plaisir de me re-écouter parce qu’au moins… lorsque tu m’écoutes sur cassette… il n’y a point ce petit point d’interrogation de quelle va être ma réaction… ma réponse.
Tu es déjà rassuré… c’est du tout fait.
Pour l’instant, tu ne sais pas ce qui va se passer dans une seconde.
 
(Georges) Non.
-          Tu es quand même bien moins décontracté lorsque je suis présent que lorsque tu m’écoutes sur cassette… n’est-ce pas ?
 
(Georges) Bien sûr !
-          Bien sûr ! moi aussi !
 
(Georges) De toutes façons… si on plaisante beaucoup… c’est qu’on vous aime beaucoup.
-          Bien sûr ! c’est pour cela « Maître » que tu m’impressionnes beaucoup !
 
… rires…
 
-          Vois-tu… la plaisanterie peut aller dans tous les sens !
J’en suis fort aise ! Je vous aime bien !
Je ris bien avec vous et j’apprends beaucoup !
 
 
 
 
 
 
(Georges) Est-ce qu’il vous arrive de rire dans votre Univers ?
-          Bien sûr ! surtout en vous regardant.
Non ! Là aussi je plaisante bien sur !
Le rire… le sourire… n’est point l’apanage des terriens.
C’est l’apanage de l’être intelligent et… plus vous vous élèverez… plus votre rire… votre sourire… s’affinera. Vous verrez que vous n’aurez plus rien de grossier dedans mais… par contre… vous aurez simplement la subtilité.
 
(Denise) On est quand même difficile à « décrotter »
-          Mais non ! mais non ! je l’ai été autant que vous !
 
(Denise) Et vous avez mis combien de temps à ….
-          Quelques millénaires !
 
… rires…
 
(Nicole) Ne nous dites pas ça ! On est à un pas mais pour franchir ce pas !
 
(Georges) On existe depuis combien d’années nous ?
-          Quelques millénaires
 
(Georges) nous aussi ?
 
…rires…
 
-          Vous aurais-je fait tomber le moral ?
 
(Georges) non, non ! Au contraire !
 
(Claudine) Si vous y êtes arrivé, de toutes façons…
-          Bien sûr ! mais il suffit d’une seconde simplement.
 
(Georges) La conscience dont vous parlez, qui semble très facile d’accès…
-          Bien sûr puisqu’elle l’est.
 
 
(Georges) Elle nous paraît à nous très éloignée.
-          Non !
 
(Georges) Comment sait-on que nous l’avons la Conscience ?
-          Il n’y a pas besoin de savoir que tu l’as puisque tu l’as !
Pourquoi te poses-tu la question de son existence puisque cette simple question remet en cause son existence.
Tu n’as point à te poser de question sur son existence puisqu’elle est
Sinon… tu ne vivrais point !
 
(Georges) D’accord mais on ne parle pas de la même chose là.
-          Mais si, mais si, mais si…
 
(Georges) Non, la dernière fois, je vous ai dit que je cherchais à faire l’unité avec moi. Je parlais de cet être qui est notre âme sans doute…
-          De celui qui t’habite…
 
(Georges) voilà.
-          Qui t’embête bien, parce qu’il ne dit pas qui il est…
 
(Georges) voilà.
-          Mais il ne peut point te dire qui il est puisque c’est toi.
 
(Georges) Lorsque vous avez dit que nous participions de la Vie du Grand Tout, que nous faisions partie de l’Armée Céleste, etc.… en conscience, non.
-          Bien sûr !
 
(Georges) Donc, il existe autre chose en nous qui participe de…
-          Comment te faire prendre cette image pour bien te faire comprendre ?
As-tu, un jour, perçu ces histoires racontées sur le dédoublement de personnalité ?
 
(Georges) Oui !
-          Eh bien ! la conscience est aussi éloignée de toi que Jekill et Mr Hydes de certain film. C’est un dédoublement de personnalité.
Pour l’instant le plus triste…
 
(Georges) C’est qu’il nous échappe.
-          C’est que cela fait plus de X années que tu es simplement dans le Mr Hydes.
 
(Georges) Ah !
 
(Nicole) C’est pour cela que vous parlez toujours du reflet, du miroir.
-          Bien sûr ! regardez-vous un jour dans un miroir avec trente secondes de lucidité et vous vous percevrez.
Regardez-vous dans un miroir à trois faces et vous vous percevrez encore mieux.
 
 
 
(Nicole) Tel qu’on pourrait se voir en sortant de notre corps.
-          Oui et en plus… avec toute l’infinité des images qui ne font qu’une puisque… la base du reflet est… UN : VOUS.
Donc, avec vos yeux… vous ne percevez que le reflet.
Il suffirait simplement d’inverser le regard à l’intérieur pour percevoir l’unité de celui qui suscite les images multiples.
C'est-à-dire… de votre caractère si changeant… dépendant toujours des actions extérieures.
C’est-à-dire… du miroir qui va les faire multiplier à l’infini.
Comprenez-vous ?
 
(Nicole) Oui, il me semble, disons, qu’il y a une lueur.
 
(Georges) On va re-écouter la cassette.
-          Et puis, surtout, faites l’expérience et demandez-vous au moment où vous regardez dans votre triptyque glacé : qui regarde ?
Ce n’est pas celui que vous voyez dans le miroir.
Pensez à cela : Qui regarde ?
 
(Georges) Il faut regarder l’intérieur.
-          Bien ! je vois que vous avez une lueur de compréhension.
 
(Nicole) Vous nous avez dit, l’autre fois, que pour agir en conscience, le plus souvent possible, c’est-à-dire, pratiquement tout le temps… donc, dans nos actes les plus quotidiens et matériels.
-          Et bénins.
 
(Nicole) et il m’a semblé que quand je faisais quelque chose avec conscience, en y pensant, que les choses se passaient beaucoup plus facilement.
-          Bien sûr, puisque tu es présente.
 
(Nicole) Il n’y a pas d’incident qui vient troubler…
-          Bien sûr puisque tu n’agis pas par automatisme.
 
(Nicole) Et est-ce qu’en pratiquant ça régulièrement, on arrivera à être conscient pour les choses importantes ?
-          Plus tu pratiques… plus tu te rapproches de la conscience.
 
(Nicole) C’est-à-dire, à parler sainement, à ne plus exprimer des pensées irréfléchies et c’est le but !
-          C’est le début de la sagesse.
 
(Nicole) Ah oui, d’accord, c’est le début de la Sagesse.
- Comment pouvez-vous différencier l’être conscient du sage ?
 
(Denise) Vous nous avez dit aussi qu’il fallait arriver à changer nos taux vibratoires.
-          Oui !
 
 
(Denise) Comment nous rendrons-nous compte que nos taux vibratoires ont changé ?
-          Lorsque vous ferez… lorsque vous agirez.
Le taux vibratoire vous permet d’agir.
Le taux vibratoire vous fait communier avec ce qui est extérieur… vous fait devenir UN avec ce qui est extérieur.
 
(Denise) C’est-à-dire, avec toutes les énergies qui entourent…
-          Plus vous vous élevez… plus vous êtes semblables à la multiplicité des énergies… plus vous devenez conscient en regardant votre triptyque de miroirs qu’en voyant la pluralité des images.
En inversant votre regard… vous pouvez voir l’unité.
Cela… en symbolisme…. est élever votre taux vibratoire.
À ce moment là, vous devenez le maître de la multiplicité des images, maître employé dans le sens de maîtrise.
 
(Nicole) Et les images, c’est ce que perçoivent les autres ?
-          Bien sûr, c’est pour cela qu’il est beaucoup plus facile de changer une image que la réalité. La réalité est une. Les images sont multiples.
 
(Denise) Alors, quand on arrivera à voir notre taux vibratoire changé, on pourra… ce que vous appelez : « faire »
-          Puisque vous vous serez approchés de la conscience.
 
(Denise) Donc, on pourra faire disons, comme les Atlantes qui pouvaient se servir d’une énergie pour disons, s’éclairer ?
-          bien sûr ! vous pourrez en approcher le secret…si vous êtes assez sages pour le découvrir.
 
(Nicole) Donc, quand on disait que Maître Philippe faisait apparaître une carafe d’eau. Le taux vibratoire élevé de Maître Philippe lui permettait d’agir sur.
-          Il se permettait d’agir sur certains taux vibratoires pour les faire redescendre en l’état de matière.
C'est-à-dire… de cette image subjective qui va vous permettre à vous de combler vos envies et non point vos désirs... Lui… utilisait le désir pour combler les envies de ceux qui l’entouraient… simplement sur l’action d’abaissement ou d’élévation des taux vibratoires existants.
De cette énergie primordiale dont vous me demandiez tout à l’heure si vous accéderiez au secret.
Cette énergie … ce taux vibratoire hyper élevé… nous l’appelons Dieu !
 
(Nicole) Donc, quand on se joint à Dieu, c’est que notre taux vibratoire est à l’Unisson ?
-          du sien… c'est-à-dire… à une hyperfréquence qui peut englober toutes les autres.
Le blanc englobe bien toutes les couleurs.
 
 
 
(Claudine) Dans le livre de Sédir. Andréas, à un moment, peut changer une roche en pain… il ne le fait pas !
-          Non, parce qu’il n’en avait point besoin.
Il prend conscience qu’il n’en avait point besoin.
 
(Nicole) on ne fait pas les choses gratuitement.
-          Bien sûr !
 
(Denise) La lumière blanche représente le Père. La lumière dorée représente quelle qualité ?
-          La lumière dorée… pour reprendre toujours la suite des images que nous sommes en train de donner… représente la matérialisation de cette énergie d’une façon visuelle telle que vous pouvez l’appréhender avec votre regard… du moins entre guillemets… puisqu’il faut l’exercer… cet autre regard dont vous parlez.
Si vous aviez… un jour… la faculté de pouvoir visualiser cette lumière blanche qui vient du Père dont je disais qu’elle englobait… toutes les autres couleurs… tous les autres états vibratoires… tous les autres sons… c'est-à-dire, tout ce qui découle de la vibration… vous seriez immanquablement devenus aveugles pour votre vie et inconscients… vous ne pourriez pas supporter cette lumière pure car… pour supporter la Pureté… mes chers amis…
 
(Nicole) Il faut être pur soi-même !
-          Voilà !
 
(Georges) Est-ce que vous avez atteint cet état vibratoire ?
-          Bien sûr  que non, mais j’ai déjà de quoi m’enorgueillir de ne plus être un monstre.
 
(Georges) Autrement dit, nous sommes des monstres ?
-          Non, vous en êtes à … (huit jours) ? Cela vous fait sourire.
 
(Désiré) On en a les possibilités.
-          Cela n’a rien à voir ! après, il s’agit juste d’un état de conscience.
 
(Claudine) Quand l’aura est dorée sur une personne… tout part de l’intérieur, dans tous les cas ?
-          Bien sûr ! le taux vibratoire de sa pensée et de son cœur est un peu plus supérieur à celle qui pourrait être si son aura était plus enfoncée dans des taux vibratoires beaucoup plus bas.
 
(Nicole) C’est pour ça que les saints sont représentés avec une auréole dorée ?
-          Bien sûr !
 
(Désiré) Par montres… vous comprenez des êtres au premier stage d’évolution ou même à l’état végétal… ou alors des serviteurs du « prince » ?
-          Voilà ! … votre conversation s’est coupée tout d’un coup !
 
 
(Denise) Non ! C’est parce qu’on est en train de rassembler nos idée.
-          Ah bon ! voulez-vous la balayette de père Guy ? pour que des idées soient rassemblées… il faut d’abord les avoir dispersées.
 
(Claudine) On a perdu le fil… on avait tellement….
-          Qui l’a donc laissé traîner.
 
(Claudine) Eh bien ! Moi, par exemple.
-          Ah !... reste-t-il encore beaucoup de bande magnétique mon jeune ami ?
 
(Georges) Si, un peu encore
-          Bien ! je resterai donc encore quelques instants en votre compagnie… Si cela ne vous gêne pas !
Je ne vous dérange pas ?
 
(Georges) Pas du tout, pas du tout !
-          Vous m’en voyez fort aise …. (à Désiré) vous non plus, mon jeune ami… bien !
 
(Nicole) Est-ce que toi tu ne voudrais pas savoir pourquoi tes journées hier, se sont mal passées alors que tu avais sincèrement demandé quelque chose ?
 
(Denise) C’était la semaine des catastrophes !
 
(Georges) Il y a une explication à cela ?
-          Peut être bien… parce que, il ne faut point penser… parce que vous avez demandé tout un tas d’évènements souhaités réalisables ou non réalisables… que d’un coup de baguette magique, les épreuves mises sur votre chemin vont s’annuler d’un coup.
 
Par contre… ce que je peux vous dire… c’est que l’état de votre pensée… que j’ai élevé un peu en vous faisant demander le plus souvent possible… fait que les épreuves… au lieu d’arriver petit à petit (le petit grain de sable que vous ne remarquez des fois qu’à peine)… se condensent en des périodes qui vous font remarquer que vous n’êtes point des dieux encore !
 
Ce n’est pas parce qu’on demande des choses mirifiques que l’on s’est élevé déjà au dessus du panier… que l’on s’est déjà écarté de l’humain.
 
Je suis et vous êtes encore dans cet état de vie matérielle… il ne faut point l’oublier. Mais, ce qu’il ne faut point oublier non plus… lorsque l’on a des épreuves… c’est de continuer à demander et de ne point perdre la Foi en disant… « Ce sont des galéjades… ça ne sert à rien ! ».
Faut-il que je revienne chaque fois pour distribuer quelques petits coups dans ce qui pourrait vous servir de basses pensées. Vous appelez ça : arrière-train !
 
(Georges) Si on a besoin…
-          Je sais bien sinon je ne reviendrais plus !
Bien ! Avez-vous d’autres questions inscrites sur votre papier blanc que vous tournez et retournez ?
 
(Nicole) Oui justement, parce que quand on finit par avoir confiance, par avoir une certaine Foi, on ne considère plus les épreuves comme des épreuves vraiment.
-          Bien sûr ! vous devenez inattaquables.
 
(Nicole) Oui ! Mais alors, il y a des gens qui pensent qu’on est abandonné de Dieu quand on n’a pas d’épreuves.
-          Ne vous inquiétez pas… vous ne serez pas abandonnés.
Les épreuves que vous avez vécues jusque là vous paraîtront insignifiantes mais il vous sera réservé d’autres épreuves qui vous ne le paraîtront point.
 
Vous aurez toujours de la matière à progresser : ne vous inquiétez pas ! Lorsqu’un haltérophile a réussi à soulever 200 kg, il s’attaque aux 250 kg… lorsqu’un athlète qui fait le saut en hauteur a réussi à passer les 3 m, il essaie de passer 3,10 m.
Vous, vous n’aurez pas besoin d’essayer… nous vous monterons la barre nous-même… et vous n’aurez plus qu’à vous entraîner et… à chaque fois… vous y gagnerez en évolution.
 
 
 
 
 
 
 
 
(Georges) Mais lorsqu’on est en face d’une épreuve… est-ce qu’on doit demander ou pas ?
-          Oui ! Immanquablement !
Il faut quand même demander… en n’omettant pas de faire aussi.
Mais demandez bien sûr… l’aide vous sera toujours accordée… surtout lorsque vous avez tendance à baisser les bras.
 
La Foi… mon jeune ami… la Foi… vous la perdez plus souvent que vous ne la trouvez… non !
Vous ne l’avez pas perdu mais vous la rangez des fois dans des coins où vous mettez beaucoup de temps à la retrouver… mais cette Foi-ci… mais cette Foi-là !
Moi, je parle de la FOI.
 
(Georges) Est-ce que nous allons pouvoir faire cesser tous ces problèmes qui assaillent l’association à Villeneuve ?
-          Cela se surpassera. Je dirais que ce sont… comme vous le dites souvent… des pinaillages.
Il faut vous montrer forts pour que l’on vous considère comme tels.
Il faut que vous vous montriez un partenaire entier… juste et loyal… pour que vous soyez reconnus comme tels.
 
Pour l’instant… vous êtes encore décriés et l’on fait plus confiance à des personnages connus depuis bien longtemps… même si déjà on ne doute plus de leur sincérité, mais qu’on la connaît… alors que vous… pour l’instant… on doute encore parce qu’on ne vous connaît point.
Il faut donc que vous fassiez la preuve de votre ténacité surtout que les gens se disent :
 - « bof ! Leur ténacité n’ira pas bien loin puisqu’ils sont bénévoles ! Il n’y a pour eux… aucune raison de s’entêter puisqu’ils ne gagnent rien ! »
 
 Il faut leur prouver le contraire… que vous y gagnez bien plus qu’un simple salaire.
Qu’il y a pour vous et toutes les personnes de votre entourage... pour tous ceux que vous aidez… le peu ou la multitude que vous aiderez plus tard… une importance capitale qui pour vous… représente bien plus que quelques milliers de francs.
 
Il faut vous faire reconnaître… et pour cela… des fois… il faut avoir de la ténacité même si, bien sûr, il y a une certaine tendance dans les événements à vous faire baisser les bras.
Je vous le dis, relevez-les quand même et surtout lorsque vous pouvez voir… même entre deux lignes une certaine porte de sortie… logiquement… on ne peut point vous laisser tomber.
 
Donc, demandez et vous devriez surpasser ces évènements.
Cela ne veut pas dire qu’il n’y aura point d’autres épreuves derrière.
 
(Claudine) Guy a vu, en relisant la lettre, qu’il y avait une possibilité pour lui de…
-          il faut l’exploiter… la conscience de quelque chose doit toujours être exploitée. Je peux vous annoncer que toutes les personnes qui viennent à vos diverses animations vous soutiendront.
Elles seront là lorsque vous leur demanderez d’y être.
Cela est pour vous un point non négligeable.
 
(Claudine à Laurence) Tu n’as pas une question à poser… quelque chose qui te…
 
(Laurence) Non
 
(Denise) Est-ce que vous pensez ?
-          mais je l’avais déjà lu… j’attendais qu’elle se décide… elle ne le veut point.
 
Sa solitude ne lui pèsera plus bien longtemps sur ses épaules. I
Il faut encore qu’elle attende… un ou deux mois… et puis, son ennui disparaîtra. Mais qu’elle fasse un petit effort… tout de même… il ne faut pas tout attendre du destin !
 
Sa solitude disais-je ne sera plus effective.
Elle peut se rassurer.
Mais par contre… après… je la retrouverai souvent pour d’autres problèmes.
 
… rires…
 
 
 
 
Je pense à toutes les discutions que vous avez bien voulu débattre en ma compagnie et que je n’ai point eu l’air de trop vous déranger.
 
Je dois tout de même… maintenant… vous laisser en débattre quelques instants entre vous puisque vous faites toujours quelques petits commentaires… et puis… aller vaquer à mes occupations avant que vous n’alliez vous reposer.
 
Je vous laisse donc faire quelques commentaires et vous laisse pour cette fois tranquilles sans faire… comme vous l’avez dit… de fausse sortie.
 
Ce sera une vraie.
Je vous le dis : « A bientôt ! »
 


[1] Qui doit être rigoureux, observé. D’une exactitude ou d’une valeur absolue. Intransigeant, sévère.
[2] Provoquer en secret des actes d’hostilité.
[3] Etude de la religion, des textes religieux.
[4] Principe établi servant de fondement à une doctrine. Ensemble des articles de foi d’une religion.
[5] Commun. Répandu. Qui n’est réellement que ce qu’il est.
[6] Réprimander.
[7] Désigner à l’indignation générale.
[8] Sans vigueur morale, sans volonté ; mou et faible.
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